• Les chevaux :

    Le cheval (Equus caballus) est un grand mammifère domestique ongulé de la famille des équidés.

    Il a été domestiqué dès l'Antiquité. Il est utilisé depuis des siècles et encore aujourd'hui dans l'agriculture, le transport, les loisirs, les compétitions sportives mais aussi comme nourriture. Jadis, le cheval a servi comme animal de guerre et de transport, permettant ainsi l'essor du commerce et la naissance de civilisations sur de grandes étendues. Il est considéré comme "la plus noble conquête de l'homme".

     

    Les termes utilisés pour désigner les différents chevaux :

     

    Pour les femelles :

    La poulinière désigne une femelle adulte reproductrice alors que la jument désigne une femelle adulte non reproductrice.

    Pour les mâles :

    L'étalon désigne un mâle adulte reproducteur, un entier représente un cheval non castré et non reproducteur alors qu'un hongre désigne un cheval castré.

    Les poulains :

    Une pouliche désigne une jeune femelle alors qu'un poulain désigne un jeune mâle. Un yearling, est un poulain né l'année d'avant et un foal est un poulain né dans l'année.

    Enfin le poney représente les chevaux de petite taille.

    Caractéristiques :

     

    Un cheval de selle pèse environ 500 kg alors qu'un cheval de trait peut atteindre les 1 200 kg. En moyenne un cheval peut vivre entre 20 et 30 ans. C'est un quadruplède et ses membres locomoteurs sont appelés membres et non pattes. Il porte une crinière et une queue dont les poils sont appelés crins.

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    Les différentes robes :

    Il y a moins de 200 ans les chevaux pies tels que le pinto, le criollo, l'appaloosa étaient vu d'un mauvais oeil alors qu'aujourd'hui ils sont très populaire. Ainsi autrefois, seuls les chevaux blancs pouvaient tirer les calèches de mariage parce qu'ils étaient le signe annonciateur d'un avenir heureux pour le couple. Au début du XXème siècle pour les gens les chevaux noirs annonçaient le malheur et n'étaient utilisés que pour tirer le corbillard.

    La couleur :

     

    La couleur des poils et des crins du cheval constitue sa robe. La robe d'un cheval représente la couleur de celui-ci. Les robes sont très variées et sont un moyen d'identification. Or que le cheval soit blanc ou noir c'est le même pigment qui est responsable de la couleur. En effet il y a cinq facteurs génétiques qui déterminent la quantité de ce colorant dans les poils et les crins et ainsi si :

    - il n'y a pas du tout de colorant alors le cheval sera tout blanc, 

    - il y a un peu de ce colorant le cheval sera café au lait,

    - il y en a un peu plus le cheval sera alezan,

    - il y en a beaucoup alors il sera noir. 

    Dans la nature il existe des chevaux tout blanc, ils sont albinos aux yeux rouges. A la naissance ils sont jaunâtres et deviennent blanc après leur première mue. Ainsi si cette couleur blanche est rare, la plupart des chevaux qui ont une apparence visuelle blanche ont en réalité une robe grise comme le Camarguais. De la même manière les chevaux noirs sont très rares.

    Le nom des robes est basé sur la couleur des poils et des crins.  Il existe de nombreuses dénominations dont les plus couramment rencontrées sont :

    Pour les robes simples :

    - blanc : poils et crins blancs ; les blancs naissent alezan, bais ou noirs et perdent leur couleur mue après mue. Comme la couleur de fond reste beaucoup plus longtemps autour des vaisseaux sanguins, des dépôts de pigments en forme de croix se forment sur les poils alors que la couleur de fond du poil est déjà blanche. A ce stade on parle de chevaux blanc pommelé.

    Chez les vrais chevaux blancs, la peau, les yeux et les sabots sont toujours foncés.

    - alezan :le poil et les crins sont roux avec des nuances s'étendant du clair au brûlé. La caractéristique est l'absence de noir, la peau et les sabots sont toujours foncés.

    - noir : le poil et les crins sont noirs. Dans cette catégorie il existe un classement :

                               * les noirs jais au poil très noir et brillant,

                               * les noirs francs au poil terne,

                               * les noirs mal teint dont le poil roussit.  

    - café au lait : le poil et les crins sont sable ;

    - bai : le poil est marron-rouge (il peut aller du marron clair au marron foncé), le crins et les extrémités des membres sont noirs, la peau et les sabots sont de couleur foncée. 

    - palominos : le poil est café au lait avec des nuances allant du jaune clair au jaune foncé. Les poils du crin plus clair que les autres sont plus longs afin de protéger les parties fragiles de la tête, de la queue et des jambes. La peau est couleur chair et les sabots vont du clair au foncé.

    - isabelle : le poil est sable cependant il peut aller du jaune au gris (du café au lait marron au café au lait souris) avec une crinière, une queue et le bas des jambes noirs. Sa peau et ses sabots sont toujours foncés. Généralement les chevaux isabelle ont une raie de mulet qui court de la crinière à la queue.

    - souris : le poil est gris, les crins et les extrémités sont noirs ;

    Pour les robes composées :

    - pie : déterminée par une juxtaposition d'une robe à la robe blanche. Trois robes peuvent ainsi "tacher" la robe blanche :

                                     * la noire qui donnera une robe pie-noire,

                                     * l'alezane qui donnera une robe pie-alezane,

                                     * la baie qui donnera une robe pie-baie.

    - poils mélangés : Les chevaux à poils mélangés existent dans toutes les robes. Ces mélanges mélanges présentent un aspect uniforme.

                                     * le gris : c'est un mélange de poils blancs et noirs.

                                    * l'aubère : le poil, les extrémités et le crin est blanc et alezan mélangés.

                                    * le louvet : le poil, les extrémités et le crin et noir et alezan mélangés.  

                                     * le rouan : c'est la seule robe qui est composée de trois couleurs mélangées : le blanc, le noir et l'alezan.

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    Les particularités :

     

    Les robes tachées :
    - Le moucheté : présence de petites taches noires.
    - Le pommelé : les taches noires sont plus grandes et arrondies.
    - Le truité : se sont des poils rouges
    - Le rubican : présence de poils blancs dans une robe qui n'en comporte pas normalement.

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    Qu'est ce que les épis ?

     

    Ce sont des zones de directions irrégulières des poils. Leur nombre et leur localisation sont relevés dans le signalement des chevaux afin de permettre leur identification.

     

    Les taches :

     

    Les taches blanches sur la tête, les membres et les autres parties du corps, surtout sur le ventre sont appelées les marques blanches. Congénitales, les chevaux les conservent toute leur vie. Ces marques blanches peuvent être blanc pur, bordées, herminées, être seulement constituées de quelques poils en tête sur le front, d'une liste sur le chanfrein ou recouvrir toute la face du cheval. Ces marques sur la tête se nomment différemment selon leur emplacement, leur taille et leur forme.
                            * Sur le chanfrein : en étoile prolongée et liste attaché, une liste (trace verticale), une bande, déviée, continue ou discontinue, ...
                            * Le ladre est une dépigmentation des naseaux et de la bouche de l'équidé.
                            * Sur le front : en étoile (tache dont la forme rappelle une étoile), en pelote (tache ronde), petite en-tête en pelote, losange fortement en-tête, en-tête en croissant, en-tête en poire renversée,...     
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    Quelques exemples de marques blanches

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    Les balzanes :

     

    Les taches sur les jambes s'appellent des balzanes. C'est une tache de poils blancs, suivant leur taille et leur forme, elle porte un nom différent.

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    La balzane haut chaussée : elle englobe le genou ou le jarret.

    La balzane chaussée : elle ne monte pas plus haut que le genou ou que du jarret.

    La grande balzane : elle monte jusqu'à mi-canon.

    La petite balzane : elle ne dépasse pas le boulet.

    La trace de balzane : la tache ne fait pas le tour de la jambe.

    L'herminure : c'est des petites taches noires dans la balzane.  

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    Exemple de balzane

    Les différentes allures du cheval :

    Nous avons :

                  - le pas :

    C'est une allure à quatre temps et c'est la plus lente du cheval.

    Le cheval peut atteindre les 6 à 7 km/h.
     
                    - le trot :
     

    L'allure est sautée, en diagonale et en deux temps. Les membres diagonaux se déplacent de façon symétrique, assurant l'équilibre.

    Le cheval peut atteindre les 14 à 15 km/h.
     
                     - le galop :
     
    C'est l'allure rapide durant laquelle le cheval perd tout contact avec le sol.
     
    Au galot le cheval peut atteindre les 20 à 30 km/h.

    Les différentes races de chevaux :

    Nous pouvons les diviser en 4 catégories :

    - Les chevaux à sang-chaud,

    - Les demi-sang,

    - Les chevaux à sang froid,

    - Les poneys. 

    Cependant dans le blog j'ai mis une catégorie en plus, les chevaux américains (ceux utilisés par les indiens et les cow boys).

    Les chevaux à sang chaud sont en fait les purs sangs. Les demi-sangs ce sont les chevaux de selles et les chevaux à sang froid ce sont les chevaux de trait. 


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  • L'agriculture Bio-dynamique :

    Qu'est ce que l'agriculture Bio-dynamique ?

    La bio-dynamie est une pratique agricole complète et complexe qui tend à respecter le vivant dans toutes ses dimensions, qu’elles soient matérielles ou plus subtiles.
    Ce mode de culture privilégie une approche globale avec la culture de différents végétaux et l’élevage de plusieurs espèces, favorisant l’émergence d’un "organisme agricole" proche d’un écosystème équilibré.

    En 1924 Rudolf Steiner pose les fondements de l'agriculture bio-dynamique sous la forme de 8 conférences. Au début le nom est "fertilisation biologique" pour devenir "agriculture bio-dynamique" en 1930.

    Buts de l'agriculture Bio-dynamique :

    - régénérer, façonner et entretenir les paysages,

    - fournir aux Hommes une alimentation saine,

    - développer l'approche du vivant et comprendre le rôle de l'Homme,

    - ouvrir des nouvelles perspectives sociales sur les fermes comme dans les liens producteurs, consommateurs,

    - soigner la terre.

    Les pratiques :


    - conception de la ferme comme un organisme agricole où chaque être vivant a sa place, son rôle et où la diversité biologique et animale apporte la bonne santé de l’ensemble,

    - fabrication, utilisation et dynamisation de "préparations bio-dynamiques. En effet tout comme l’agriculture biologique, la bio-dynamie n’utilise pas de produit chimique ou de synthèse comme les engrais ou les désherbants. Mais elle intensifie la vie du sol par l’apport de compost, et le travail du sol (labours, griffages). Elle met en œuvre une dynamisation des composts et des sols par l’application de préparations biodynamiques à base de plantes (comme les tisanes de plantes), de silice, et de produits animaux comme le compost de bouse. Par ce principe elle redonne au sol sa vitalité et elle permet donc à la plante et aux animaux qui s’en nourrisse de résister aux maladies et d’exprimer toute la complexité aromatique du terroir dont ils sont issue.

    - prise en compte des influences de la périphérie cosmique (lune, soleil, planètes,...). En effet elle considère la plante et les animaux dans leur environnement global : de l’atmosphère jusqu’aux couches supérieures du cosmos, les planètes, les astres. Etant donné que les planètes ont une influence sur les milieux vivants elle s’appuie sur un calendrier des semis qui identifient des jours plus favorables à tel ou tel travail de la ferme. 

    Conclusion :

    La bio-dynamique respecte le sol, la plante, les animaux, la nature mais aussi les humains (producteur et consommateur).
    Elle est donc une garantie de qualité : pour cela elle applique un cahier des charges que reconnaît la marque DEMETER.
    Elle est aussi contrôlée par un organisme indépendant, agréé par le ministère de l’agriculture : ECOCERT.


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  • La permaculture :

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    Photo aliver

    La permaculture : un concept global

    Le mot permaculture est apparut en 1978, c'est la contraction de "culture permanente". La permaculture est née en Australie dans les années 1970, aujourd'hui elle est surtout développée dans les pays anglo-saxons. En France il existe seulement cinq associations.

    La permaculture vise à concevoir des habitats humains écologiques notamment des systèmes de production de nourriture. Cette philosophie d'aménagement du territoire et de renfort de l'esprit de communauté s'efforce par l'intégration harmonieuse des habitats humains, du micro-climat, des plantes annuelles et vivaces, des animaux, des sols et de l'eau, de créer des sociétés durables et productives. C'est un ensemble de pratiques et de mode de pensée qui vise à créer une production agricole soutenable, économe en énergie (que ce soit pour le travail manuel ou mécanique, mais aussi au niveau du carburant,...) et respectueux des êtres vivants et de leurs relations réciproques. Elle vise à créer un écosystème productif en nourriture ainsi qu'en d'autres ressources utiles, tout en laissant à la nature "sauvage" le plus de place possible.

    Elle utilise pour cela des notions d'écologie, de paysagisme, d'agriculture biologique et de pédologie. La permaculture invite à mettre ces aspects théoriques en relation avec les observations réalisées sur le terrain.

    thème central :

    conception de paysages écologiques producteurs de nourriture. L'accent est placé sur des pratiques traditionnelles comme le paillage ou les treillis, et l'intégration d'animaux pour recycler les nutriments ou brouter les mauvaises herbes.

    Le paillage

    Cependant la permaculture n'est pas restreinte aux techniques agricoles. En effet elle organise les rapports entre l'homme et son lieu de vie, sur les plans à la fois agricole, habitat et énergétique. Elle cherche à intégrer de façon harmonieuse et durable l'activité humaine dans l'écosystème naturel. Elle permet d'aménager l'espace et notre mode de vie à partir des ressources disponibles (l'espace, l'eau, le soleil, la végétation,... ). Cette pratique, tout en s'inspirant du fonctionnement des écosystèmes naturels, combine des savoir-faire anciens et des approches "modernes" pour obtenir un système de vie écologique stable et autogéré, de fait économe, autonome, fertile et dynamique.

    Les grands principes
    - Pas de Labour :
    En effet généralement quand on parle de travail du sol, on pense au travail mécanique ou manuel du sol. Néanmoins le travail du sol c'est aussi le travail des racines des plantes, le travail des micro-organismes qui décomposent la matière organique, le travail des vers de terre qui sur une parcelle d'un hectare représentent en masse le poids de deux boeufs qui retournent la terre et participent à sa structuration en permanence.
    Les labours profonds perturbent l'activité des micro organismes anaérobies (ceux résidant en profondeur et ne consommant pas d'oxygène) et aérobies (ceux de la superficie qui doivent disposer d'oxygène pour vivre). De plus ces labours provoquent une minéralisation rapide de l'humus stocké en profondeur.
    Bien sûr, on s'imagine mal un semis "nu" à même le sol. L'absence de labour s'accompagne de 2 mesures :
    • conserver une couverture permanente du sol, qu'il s'agisse d'engrais vert, de mulch (c'est un matériau végétal mort constituant un "tapis" protecteur),
    • semis de graines "protégées" : les graines sont humidifiées et roulées dans de la poudre d'argile avant "semis direct", ce qui les protège de l'extérieur. Lorsqu'un épisode pluvieux viendra humidifier la graine ainsi protégée, la levée de dormance aura lieu et la germination pourra commencer.
    - Pas d'engrais : 
    La terre abrite des centaines de millions de micro-organismes qui ne peuvent travailler de manière optimale et enrichir la terre que s'ils ne sont pas perturbés par des apport extérieurs. Hors les engrais possèdent de nombreux effets pervers et ne respectent pas la physiologie et la vitesse   de croissance des végétaux. Si on augmente leur vitesse de croissance, ils    se trouvent fragilisés et donc plus sensibles aux maladies et insectes, d'où la nécessité de recourir à une protection extérieure artificielle. De plus, les engrais ne se contentent souvent que d'apporter des composants majeurs (NPK) en négligeant les éléments secondaires (oligo éléments) qui sont pourtant nécessaires à la plante. Pour cultiver sans engrais, il faut toutefois pratiquer le retour à la terre des parties de la plante inutilisées après la récolte. En effet la plante s'insère dans un cycle et si celui ci est rompu par une exportation intégrale de la plante, le terre finira par se fatiguer.
    - Pas de pesticides :
    Les pesticides chimiques posent de nombreux problèmes, mis en lumière depuis de nombreuses années. Hors on s'aperçoit que dans les système agricoles moins intensifs de polyculture et plus respectueux des écosystèmes, un certain équilibre s'établit et la population de ravageurs est auto-régulée car ces ravageurs ne sont que le maillon de la chaine alimentaire, qui est respectée dans ce type de système. Les haies, les mares et les autres refuge permettent aux auxiliaires (les "prédateurs" des ravageurs) de jouer leur rôle. Une rotation des cultures et une association des cultures dans le temps permet bien souvent à la population de ravageurs de rester sous le seuil de nuisance réel.
    - Pas de sarclage :
    Y a t-il vraiment des mauvaises herbes ?
    En effet une couverture du sol est bénéfique car les mauvaises herbes possèdent des racines qui pénètrent le sol, l'aèrent, l'ameublissent et l'enrichissent. 
    Ainsi avant d'enlever ces mauvaises herbes, il faut observer le type de sol, de culture favorable sur cette parcelle,... Lorsque les mauvaises herbes posent des problèmes réels, il convient de les éliminer grâce à d'autres herbes qui les concurrencent. Comme pour les ravageurs, les équilibres entre les différentes espèces viennent réguler les débordements.
    Les autres principes :
    - Observer et interagir,
    - Récupérer, emmagasiner et recycler les énergies,
    - Obtenir une production,
    - Appliquer l'autorégulation et accepter les rétroactions,
    - Utiliser et mettre en valeur les ressources et services, renouvelables,
    - Ne pas produire de déchets,
    - Concevoir de la structure aux détails,
    - Intégrer plutôt que séparer,
    - Des solutions petites et lentes,
    - Utiliser et mettre en valeur la biodiversité,
    - Utiliser les frontières (ex. lisières) et mettre en valeur le marginal,
    - Utiliser et répondre aux changements avec créativité.

    Exemples de logos de la permaculture :

     

    Les principes éthiques :
    Il y a trois principes éthiques:

    1. Prendre soin de la Terre : Les permaculturistes considèrent que la planète Terre est le support de toutes formes de vie et qu'il faut tout faire pour la préserver.

    2. Prendre soin des êtres humains : Les êtres humains étant ceux qui ont le plus d'impact sur la Terre, il est donc important de leur procurer tout ce dont ils ont besoin mais en préservant la planète. Ces besoins incluent tous les besoins matériels et non matériels et c'est pour cela que les domaines d'intérêt et d'action de la permaculture sont aussi vastes.

    3. Limiter la consommation et la population et redistribuer les surplus : en effet si l'espèce humaine maintient son niveau actuel de consommation de ressources, nous allons droit à la catastrophe. De plus il y a une forte inégalité dans la répartition de la consommation : les pays du "nord" consommant une très grande majorité des ressources. Il est donc évident et généralement compris que les pays du "nord" doivent baisser d'une façon drastique leur consommation. C'est ce qu'on appelle la décroissance. Il semble aussi inévitable d'adopter un modèle de développement durable à de multiples niveaux.

    De même il y a une grande inégalité dans la répartition de la population ; les pays du "sud" représentant une grande majorité de la population mondiale. Hors pour atteindre la société durable et égalitaire, il faudrait réduire la population.

    Enfin il serait judicieux des partager et redistribuer les surplus. Ceci fait en quelque sorte partie du nouveau modèle de société.

    Ces différents principes éthiques vont entrainer des principes principaux.


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  • Qu'est ce que les écolieux ?

    Un écolieu ou "écovillage" est un site structuré autour d'un hameau, d'une ancienne ferme ou d'un bâtiment isolé à la campagne, ayant choisi de suivre les principes de l'Écologie. L'écolieu peut accueillir des vacanciers mais aussi des résidents. Un écolieu peut développer  une activité économique et lucrative locale ou une activité d'autosubsistance.

    Définition d'après le RFEV et Yann Thibaud :

    "Chacun a son propre habitat, son autonomie économique et idéologique, avec un esprit de partage et de solidarité. Un écovillage pratique les idées et techniques nouvelles ou traditionnelles visant à construire un futur durable. En résumé, la vocation des écovillages est de mettre en œuvre un mode de vie collectif écologique et juste."

    Cependant il existe de nombreuses définitions dont certaines peuvent être contradictoires.                                                                                                    Les écolieux existent et fonctionnent depuis plusieurs années dans toutes les régions du monde mais les réalisations les plus avancées et les plus importantes sont situées essentiellement dans les pays anglo-saxons.

    Le réseau : 

    Il existe un Réseau Global d’Eco-villages qui a été créé suite à l’engagement pris par les principaux chefs d’état mondiaux au sommet de Rio en 1992 pour un développement soutenable et respectueux de l’environnement.

    L'écovillage serait donc un lieu d’expérimentation et de démonstration des idées et technologies nouvelles propres à faire évoluer les sociétés humaines vers un futur désirable.

    Ces structures permettent aussi un développement économique et un apport d'habitants dans des régions souvent désertées.

    Ce mouvement n'est pas très développé en France en effet on recense seulement une vingtaine d'écovillages en projet ou réalisé.

    L’intérêt des éco-villages peut se définir par l’abord social, économique, écologique, culturel, juridique et financier.

     

    - Aspect social :

    Ces lieux permettent à de nombreuses personnes en difficulté morale ou financière de construire une vie nouvelle en accord avec leurs désirs réel et leurs idéaux. Même si ces structures ne donnent pas pour le moment un nombre massif d'emplois, il semble qu'une dynamique apparaît dans tout le pays, donnant lieu à un grand nombre de créations de ces nouvelles implantations rurales sous diverses formes.

    De plus ces structures seront le lieu de mise en oeuvre d’expériences diverses de solidarité locale, par exemple les SEL (Systèmes d’Echanges Locauxde biens et de services).

    - Aspect culturel :

    Dans ces différentes structures il y a un point capital : le refus de toute idéologie obligatoire ou dominante, de tout comportement sectaire ou de fermeture envers le monde extérieur.

    La référence à l’écologie est intéressante du fait qu’elle constitue une sorte de norme minimale, basique, qui implique une attitude de respect envers la vie et les êtres humains, mais qui n’amène à aucune allégeance idéologique et laisse à chacun sa totale liberté de conscience.

    La dimension humaine, la richesse des relations d’amitié, la persistance des désirs et de l’idéalité, constituent un axe majeur du mouvement des écovillages, celui qui déterminera leur création, leur succès ou leur stagnation.

    - Aspect économique : 

    La viabilité de l'écovillage suppose la création de structures économiques efficaces, alliée à la pluriactivité. Cependant les activités concernées doivent être conformes au respect des principes écologiques éthiques et sociaux définis par le cahier des charges.

    A revenu égal, le niveau de vie peut être plus élevé dans un écovillage que dans une ville, du fait que les postes principaux (alimentation et logement) sont moins importants, grâce aux jardins collectifs ou individuels et à la possibilité d’acquérir ou de louer son logement pour un coût relativement modique.

    - Aspect écologique :

    Le souci écologique se traduit par le choix :

    - de l’agriculture biologique qui s’avère peu onéreuse du fait par exmple de la suppression des engrais et des pesticides chimiques et utilisatrice de main d’oeuvre plus respectueuse des paysages et processus naturels.

    - de techniques et matériaux de construction sains, susceptibles de développer tout un nouveau secteur économique. La plupart de ces matériaux sont peu coûteux (bois, terre crue, chaux) mais tout à fait fiables et peuvent donner naissance à un habitat très abordable.

    - des énergies renouvelables (solaire, éolienne).

    - des systèmes de retraitement des déchets ménagers par le lagunage ou par les toilettes sèches à composter.

    De nombreux écovillages en France sont basé sur la restauration de maisons anciennes ou de hameaux abandonnés alors que la construction neuve est souvent moins coûteuse et permet davantage d’innovation. Néanmoins le souci architectural doit être prédominant, ainsi les exigences écologiques devant se combiner avec les considérations de cohérence, d’esthétique et d’adaptation aux besoins pratiques.

    - Aspects juridiques et financier :

    Sa spécificité et la diversité de ses activités, amènent ses promoteurs à recourir à des montages juridiques variés associant selon le cas SCI (sociétés civiles immobilières), SCEA (sociétés civiles d’exploitation agricole), groupements fonciers agricoles, associations loi de 1901, associations européennes, voire sociétés de droit étranger.

    La principale difficulté tient à la structure actuelle des plans d’occupation des sols qui ne prévoient de zones constructibles qu’à proximité des villages déjà existants, alors qu’un écovillage a vocation à s’installer dans un site nouveau ou abandonné.

    Les objectifs :

    - respecter l'être humain,

    - une économie à échelle humaine,

    - une démocratie directe,

    - préoccupations sociales,

    - solidarité, systèmes d'échange,

    - liberté de conscience,

    - intégration économique et culturelle dans le milieu local,

    - respecter l'environnement,

    - emploi de techniques non polluantes et de matériaux sains,

    - énergies renouvelables et recyclage des déchets.

    Quelles activités économiques peut on recontrer ?

    - l' agriculture biologique, la biodiversité, la permaculture,

    - l'accueil de visiteurs (tourisme, classes vertes, soins, remise en forme), un centre de formation ( apprentissage et information sur les activités présentes dans l’écovillage),

    - création de PME spécialisées dans un secteur technologique précis : par exemple dans le domaine de la santé, des matériels pédagogiques, des communications, de la construction saine ou des énergies renouvelables,

    - les activités artistiques et l'artisanat,

    - pépinière d'entreprises à critères éthiques,

    - les écoles alternatives, réinsertion, les centres de formation à l’ensemble des techniques pouvant servir à édifier une société plus avancée,

    - les chantiers de rénovation ou de construction : les chantiers de jeunes avec les possibilités de réinsertion,

    - les expériences pédagogiques nouvelles en partenariat avec le ministère de l’Education Nationale ou sous son contrôle. La plupart des projets d’écovillages se voulant innovants portent un intérêt tout particulier à l’éducation,

    - le développement des technologies de communication rendant possible pour de nombreuses professions le travail à distance, beaucoup de personnes exerçant déjà une profession pourront s’installer à temps partiel dans un écovillage en effectuant périodiquement des déplacements vers leur lieu d’activité initial.

    Chaque écovillage a son orientation, sa sensibilité et son fonctionnement propre.

    source :  http://ecolieudefrance.free.fr


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  • Sur cette adresse, vous pouvez signer la pétition numérique contre la culture des plantes OGM en plein champs et la demande d'un moratoire pour sauver les abeilles

    http://www.ogmabeille.net

    Ce moratoire est contre les OGM


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