• Pour la Sauvegarde du Grand Noir du Berry

     

    Cela fait maintenant 8 ans que le domaine des Amourettes dans le département du Cher a vu le jour. Cette station permet de maintenir la race du Grand Noir du Berry. Ce fut la première a se développer dans la région permettant la reproduction et la préservation de cette race.

    img393/2576/index75gr5.jpg

    L'histoire commence dans les années 1980 à Lignières. A cette époque les Thiaulins de Lignières, une association sur la conservation des traditions populaires du Berry s'inquiète de la raréfaction de l'âne dans la région. La réelle prise de conscience n'aura cependant lieu qu'en 1986, à partir de là des études sont menées sur cette race et les premières recherches effectuées garderont environ 80 animaux pour prétendre être définis comme appartenant à ce que l'on nommera bientôt la race du Grand Noir du Berry. Sous l'impulsion de Mic Baudimant les choses vont évoluer rapidement, en effet il va faire le tour des propriétaires et noter les caractéristiques et autres dimensions qui serviront à la description du standart de la race.

    En 1993, l'association française de l'Ane Grand Noir du Berry (AFAGNB) nait. C'est grâce à cette association que le standart de la race verra le jour. En 1994, la race est officiellement reconnue par les pouvoirs publics.

    Ce sera la première association à bénéficier d'une structure de reproduction et d'élevage de jeunes mâles pour l'amélioration de la race. Le rôle de l'association étant la promotion de l'élevage et de l'utilisation du Grand Noir.

    Aujourd'hui le Grand Noir du Berry est la 2ème race d'ânes reconnues en France.

    Déjà, dès 1994, l'association avait défini les caractéristiques d'un futur "pôle du cheval et de l'âne" mais il a fallut attendre 2000 pour que le projet aboutisse. En effet en 1999 le Conseil Général du Cher acquiert le domaine des "Amourettes" sur la commune de la Celle-Condé.

    Le domaine fait 107 hectares, il se trouve dans le berceau de la race. Dirigé par Philippe Hubert. Ce domaine permet de faire découvrir un grand nombre d'activités au grand public :


    • Un cheptel d'Âne Grand Noir du Berry spécialement sélectionné afin de procéder à la découverte de cette race asine,

    • Une station de reproduction mise à la disposition des éleveurs équidés,

    • Un espace sportif conçu afin de proposer des concours aussi bien pour les chevaux que pour les ânes ainsi qu'un parcours cross pour les compétitions de haut niveau,

    • Un accueil pour les groupes scolaires pour profiter d'une journée "nature",

    • Des formations variées s'adressant à des étudiants ou des personnes souhaitant se perfectionner dans un domaine spécifique,

    • Un hébergement pour les ânes et ânesses Grand Noir du Berry ou un suivi médical spécifique,

    • Un hippodrome permettant au département de garder sa place dans le milieu des courses hippiques.

    Leur site internet :

    http://afagnb.free.fr/afagnb/acceuil/acceuil.htm

    Pôle du Cheval et de l'Âne- Domaine des Amourettes
    BP21-18160 LA CELLE-CONDE
    Tel: 02-48-60-28-12
    De novembre à mi-avril du lundi au vendredi de 10h à 12h et de 14h à 17h
    De Pâques à La Toussaint, tous les jours de 10h à 17h
    Visite libre et gratuite (guidée sur demande pour les groupes)


    2 commentaires
  •  Les éoliennes arrivent dans notre paysage

    img530/6882/dscf7338ve1.jpg

    Nouveau dossier sur la construction d'éolienne dans le Berry :

    Et oui le Berry c'est chez moi, il était donc important pour moi que je vous parle de la construction des éoliennes dans ma région. Je vous invite à suivre au cours des prochains mois ce projet pharaonique.

    Les projets d'éoliennes dans le Berry sont nombreux mais c'est tout près de ma ville que j'ai décidé de suivre l'évolution des éoliennes.

    Au départ il y avait 7 projets de parc éolien dans le Cher, aujourd'hui seul 4 sont toujours d'actualité.

    Celui que nous suivrons est situé entre Saint-Georges-Sur-Arnon et Migny.  Le chantier a déjà débuté avec la préparation du terrain qui accueillera 19 éoliennes, le reliement de l'ensemble par des voies de communication permettant ainsi le passage des camions pour l'installation. Il c'est ensuite prolongé par la phase du coulage des fondations des pieds des futures éoliennes. Il y a quelques semaines les premiers camions se relayaient sur le site afin d'apporter les 80 tonnes de ferrailles, les 480m3 de béton nécessaire aux fondations.  

    Le montage des éoliennes en elles-mêmes ne devraient avoir lieu que durant l'été. Il semblerait que pour monter les éoliennes une grue de 800 tonnes devrait arriver prochainement et que pour l'emmener quelques 21 convois exceptionnels se relairont. Un très beau spectacle à venir et à voir ! 

    Ce volet important du chantier débute par les 2 éoliennes proches de la RN151 à hauteur de Saint-Georges-sur-Arnon : "Ce sont les Joyeuses et les Tilleuls qui seront d'abord réalisées. Ces éoliennes seront branchées sur le réseau en septembre comme c'est prévu par convention avec EDF" explique Jacques Pallas, le maire de Saint-Georges-sur-Arnon.

    Les éoliennes devraient mesurer 100 m de haut, elles apporterons environ 96 Gigawatt par an.

    img514/1267/dscf7339gj2.jpg

    Premier parc éolien Berrichon

    C'est un projet important pour l'avenir de la commune, en effet ce sera le 1er parc éolien du Berry. D'après le maire le planning devrait être respecté sauf en cas de très grande intempéries "le rythme devrait rester celui qui est prévu : à savoir la réalisation de trois pieds d'éoliennes par semaine".

    -Suite du chantier-

    Le chantier avance à grand pas. En ce moment se déroule le racordement du futur parc éolien à l'usine électrique.

    Pour cela ils ont creusé une tranchée de 12,6 km de long. Pour réaliser cette tranchée, ils ont utilisé une trancheuse de 800 CV qui réalise des trous d'une profondeur de 1,10 mètres environ. Les câbes ont ensuite été déroulés dans le fond et avant que les trous ne soient rebouchés une couche de sable y a été déposé.

    D'après le chef de chantier, " le chantier avance à une vitesse de 1 200 mètres par jour. C'est moins rapide que ce que nous faisons d'habitude car nous devons disposer du sable sur les câbles pour les protéger contre l'agression des pierres." Le raliement entre les deux points ne devrait se terminer que dans trois semaines et les premières éoliennes devraient fonctionner dès le mois d'octobre.

    Où seront-elles situées ?

    Il y aura en tout 67 éoliennes dans le département de l'Indre.

    13 janvier  2009 trois pales d'éolienne de 44 mètres de long ont été transportées par trois camions. Elles ont été fabriquées dans le nord de l'Europe et transportées en bateau jusqu'à Dieppe avant d'être prises en charges par les camions.
    Fin janvier la première éolienne est sortie de terre,  elle est située dans le parc des Barbes d'Or sur la commune de Migny.

    Source : la Nouvelle République









































    8 commentaires
  • La géothermie

    La géothermie vient du grec Géo qui veut dire la terre et thermie la chaleur.

    - C'est la science qui étudie les phénomènes thermiques internes du globe terrestre et la technique qui vise à l'exploiter.

    - C'est aussi l'énergie géothermique issue de l'énergie de la Terre qui est convertie en chaleur.

    3 types de géothermie peuvent être distingués :

    • la géothermie peu profonde et basse température,
    • la géothermie profonde à haute température,
    • la géothermie très profonde à très haute température.

    Ces trois types de géothermie prélèvent la chaleur contenue dans le sol.

    Cette énergie est exploitée dans les réseaux de chauffage et d'eau chaude depuis des milliers d'années en Chine, dans la Rome antique et dans le bassin méditerranéen.

    Elle occupe actuellement la 3ème place des énergie renouvelables en France derrière la biomasse et l'hydrolique.

    Les premières traces d'utilisation de la géothermie par l'homme remonteraient à près de 20 000 ans. Au cours des siècles les différentes civilisations ont toujours utilisé les bains thermaux et depuis un siècle, les exploitations industrielles se sont développées pour la production d'électricité et le chauffage urbain.

    Néanmoins même si nos lointains ancêtres savaient utiliser cette chaleur, c'est le développement de l'activité minière dès le XVIIè siècle qui a permit aux enfants de constater que la température augmente lorsqu'on s'enfonce dans le sous-sol.

    D'où provient cette énergie ?

    De la terre

    Dès que l'on descend de 100 m sous terre on gagne 2 à 3°C en moyenne, du fait que la radioactivité naturelle des roches produit d'énormes énergie. Cette chaleur se dirige ensuite vers la surface et réchauffe les nappes phréatiques souterraines. Si elle trouve une faille, cette eau chaude remonte par des puits artésiens et produit des sources chaudes. Dans le cas contraire il faut aller la pomper.

    Cette énergie géothermique est l'énergie calorifique stockée dans la masse de notre terre. L'origine de cette chaleur naturelle provient de l'énergie gravitationnelle de formation de la planète et de la désintégration des éléments radioactifs à longue période qu'elle contient. Ainsi les volcans, fuméroles ou geysers sont autant de phénomènes visibles de l'existence de cette chaleur interne.

     

    Du soleil

    Chaque jour la terre emmagasine l’énergie solaire et la stocke sous forme de calories dans le sol. Cette chaleur de surface peut être captée par un réseau de tuyaux enterrés. Cependant dans cette configuration, il s’agit plutôt de chauffage « géosolaire » que de géothermie, la recharge thermique n’étant assurée que par le soleil et l’infiltration de la pluie.

    avantages

    C’est une source d’énergie gratuite, renouvelable et dont l’exploitation ne coûte pas cher. De plus les installations qui l'utilisent ne polluent pas l’atmosphère. Enfin, contrairement aux autres énergies renouvelables, elle ne dépend pas des conditions atmosphériques (vents, pluies, ...) ni même de la disponibilité d'un substrat.

    inconvénients

    C’est une énergie qui se transporte difficilement, elle doit donc être utilisée sur place. De plus les investissements pour pomper l’eau chaude peuvent parfois être importants. Enfin, elle n'est pas totalement inépuisable dans le sens où un puits verra un jour son réservoir calorifique diminuer.

    Les quatres types de géothermie ou filières géothermiques

    En effet il existe quatre types de géothermie classés en fonction de la température et déterminant ainsi les utilisations possibles. Ces filières géothermiques sont définies en fonction de l'usage qu'il peut être fait de la ressource.

    La géothermie de très basse énergie

    C'est l'exploitation des ressources souterraines situées à moins de 100 mètres et dont la température est inférieure à 30° C. Elle permet le chauffage, le rafraîchissement de locaux ou la production d'eau chaude avec l'aide d'une pompe à chaleur. 

    La géothermie de basse énergie

    Les températures sont comprises entre 10 et 30 °C, elle permet de couvrir une large gamme d'usages comme le chauffage urbain, le chauffage de serres,  le thermalisme,...Le fluide transfert directement sa chaleur vers un usage thermique.

    Source : ADEME

    La géothermie Moyenne énergie

    Le fluide extrait est suffisamment chaud pour vaporiser un fluide intermédiaire, fonctionnant en circuit fermé qui pourra à son tour alimenter une turbine pour produire de l'électricité. Elle concerne des températures comprises entre 90 et 150°C.

    La géothermie de haute énergie ou géothermie profonde

    La source d'énergie est contenue dans des réservoirs situés pour la majorité à plus de 1 500 mètres de profondeur et dont les températures sont supérieures à 150° C. La principale application est la production d'électricité.

     

    Source : ADEME


    2 commentaires



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires