• Le pigeon ramier

    Le pigeon ramier est le plus commun des pigeons européens et le plus gros de toute les espèces de pigeons.

    Nom commun : Pigeon ramier

    Nom latin : Columba palumbus

    Famille : Columbidés

    Taille : 40 à 45 cm pour une

    envergure de 73 à 78 cm

    Poids : environ 500 grammes

    Longévité : 16 ans

     

     

     

    Reproduction :

    Période de nidification : mars à octobre

    Nombre de couvaisons : 2 à 8 couvées

    Incubation : 17 jours

    Nombre d'oeufs : en général 2

    Bien qu'ils pondent à tout moment de l'année, le pic de ponte se situe entre juillet et septembre. Le territoire est choisi par le mâle et la construction du nid est fait par la femelle. Le ramier nourrit ses petits avec le « lait de pigeon », production du jabot riche en protéines et en graisse, ce qui lui permet de se reproduire en toutes saisons.

     

    Habitat :

    Répandu partout dans nos régions, nous le rencontrons aussi bien en forêt que dans les espaces urbains et ruraux. Il est capable de résister à des conditions météo telles que la pluie, le froid ou une forte humidité cependant il supporte mal la chaleur torride, l'aridité, le gel prolongé et l'enneigement au sol. On le rencontre sous les latitudes moyennes de toute l'Europe occidentale qui sont d'un climat tempéré. On retrouve des nichées au dessus de 1 500 mètres dans les Alpes et entre 1 500 et 3 000 mètres dans l'Himalaya en été, pourtant l'espèce est censée éviter les zones rocheuses de montagne.

    Il niche surtout dans les bois de frênes, de chênes et d'aulnes et les jeunes plantations de conifères.

    Nourriture :

    Elle est essentiellement composées de graines (céréales, oléoprotéagineux), glands, baies et végétaux divers (comme des bourgeons,...). Cependant pendant l'élevage des jeunes, quelques proies invertébrées complète leur repas comme des vers.

    Le plumage :

    Le plumage est épais mais fragile. Le moindre choc pouvant lui enlever des plumes ou du duvet. Mais cela peut lui être d’une grande utilité, surtout lors de contacts avec ses principaux prédateurs. La coloration du plumage est identique chez les deux sexes : la tête, le dos et les ailes sont gris-bleu, le ventre est quand à lui blanc-rosé. Il a un liseré blanc sur les ailes et son cou a deux taches blanches latérales faisan penser à un collier (qui n’apparaît qu’à partir de 6 à 8 semaines). Son bec est rouge orangé mais la pointe est jaune.

    On différencie les jeunes par l'absence de blanc sur le cou ainsi que par son bec de couleur grisâtre et par la présence de liserés roux sur certaines plumes des ailes.  C’est un bon moyen pour différencier une très jeune individu d’une adulte.

    Voix :

    On l'entend souvent roucouler lorsqu'il est posé dans les arbres. Son cri est un sorte de "roukoukoukou" qu'il répète. Lors des parades nuptiales, quand le mâle se pavane devant la femelle, la queue étalée et le plumage pectoral gonflé, ses roucoulements sont plus doux.

    Comportement :

    Le pigeon ramier est plus farouche que le biset et s'envole à distance. En hiver, il devient grégaire et constitue des groupes de quelques dizaines à plusieurs centaines de milliers d'oiseaux. Ils recherchent alors des habitats alliant disponibilité alimentaire et tranquillité. De grandes troupes se forment à l'automne et en hiver. Les sites d'alimentations étant pour grande partie des parcelles de grande taille, à la campagne, les agriculteurs considèrent comme un oiseau nuisible en hiver, car il fait des dégâts dans les champs de colza, de céréales et d'autres cultures (choux, trèfle). Craintif en raison la chasse qui lui est faite comme oiseau gibier, le ramier est bien plus confiant en ville, où il marche sur les pelouses des parcs. Les migrateurs sont appelés les palombes.

    Le ramier est un visiteur fréquent et familier des jardins, se nourrissant principalement à terre dans les pelouses, près des mangeoires, où il ramasse les graines ou les noisettes tombées. Au printemps, il lui arrive de fourrager dans le feuillage, où il se nourrit de bourgeons et de fleurs.

    Leur bec fait office de paille. Les columbidés enfoncent le bec dans l'eau et aspirent, alors que les autres oiseaux le redressent à chaque gorgée pour avaler.

     

    Source : Faune sauvage de France : Biologie, habitats et gestion de Michel Vallance.


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