• Les races mixtes

    Les mixtes :

    C'est-à-dire qu'elles sont à la fois laitière et allaitante.

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    <o:p></o:p>

    Fiche d’identité :<o:p></o:p>

    L’armoricaine :

     

    <o:p></o:p> Morphologie :<o:p></o:p>

    Sa robe est rouge et tachetée de blanc au niveau du ventre. Son dos est droit, sa tête est courte er ses cornes sont tournées vers l’avant en croissant. Elle mesure entre 1,30 mètre et 1,40 mètre pour environ 650 kg. <o:p></o:p>

    Caractéristiques :<o:p></o:p>

    Elle produit 4 500 litres de lait par lactation de plus elle est facile à engraisser. C’est une rustique vivant en zone de maigres pâturages mais qui peut être colérique.

    Origine et implantation :<o:p></o:p>

    Elle apparaît en Grande-Bretagne au XIXème siècle, elle est issu d’un croisement de la pie rouge de Carhaix, de la froment du Léon et de la Shorthorn. Elle garde de la race bretonne une certaine rusticité mais l'apport de sang anglais a amélioré considérablement le format et la production laitière. <o:p></o:p>

    Elle était surtout implantée dans le centre-Bretagne, des monts d'Arrée jusqu'à Pontivy et Loudéac. Malgré ses qualités, la race ne s'est jamais vraiment développée en dehors de son berceau d'origine.
    Dans les années 1960 le troupeau bénéficie d’un apport des MRY (Meuse-Rhin-Yssel), la Hollandaise et la Rotbunt (pie-rouge de Westphalie) pour améliorer les performances laitières.  Cette introduction de sang exogène à créé la pie rouge des plaines. Sans la ténacité des éleveurs L’armoricaine n’aurait pas survécue.<o:p></o:p>

     Elle est aujourd’hui dans le catalogue des races françaises et bénéficie d’un programme de préservation.<o:p></o:p>

    Cependant les effectifs restent autour de 150 individus et nous les rencontrons surtout dans le Finistère et les Côtes-d'Armor.

     

    Fiche d’identité :<o:p></o:p>

    Aubrac :

     

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    Photo du 27 mai 2007, transumance sur les plateaux d'Aubrac

    Morphologie :<o:p></o:p>

    Son museau est court et ses cornes sont longues et relevées à bouts noirs. Autour des yeux elle a du noir et blanc, ses hanches sont arrondies et son poitrail est large. Sa robe est unicolore et varie du gris-blanc à la couleur froment, le bout de sa queue et de ses pattes est noir ainsi que les poils qui recouvrent ses oreilles.

    Elle pèse en moyenne de 500 à 800 kg pour 1,30 mètre au garrot.

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    Caractéristiques :<o:p></o:p>

    C'est une montagnarde, sa rusticité à été forgée par les conditions de vie difficiles et par le climat rude. Elle est parfaitement adaptée aux fortes contraintes naturelles : l'été avec les écarts de température entre le jours et la nuit, l'hiver avec le froid et le vent. Elle est aussi très leste et monte les monts de sa région au mois de mai, chaque année, lors des célèbres « montades ». Elle est à l'origine de la réputation d'un fromage : le fromage de Laguiole, qui doit sa renommée à son lait très riche en matières grasses. Elle est également appréciée pour ses qualités de vache allaitante : attentionnée envers son veau elle l'allaite jusqu'au sevrage à 8-9 mois. Elle produit un veau par an en toute autonomie et à coûts réduits (alimentation, surveillance, soins). Elle est aussi recherchée pour sa fécondité.
    Sa rusticité et sa capacité de travail font également partie de ses atouts. Enfin, elle est de plus en plus reconnue pour la qualité de sa viande, ce qui la conduit petit à petit à être élevée également pour la production bouchère.

    <o:p></o:p>

    Implantation et origine :<o:p></o:p>

    Originaire des monts d'Aubrac situés au sud du Massif Central dans l'Aveyron qui est une région montagneuse volcanique. Dès le XVIIème siècle, les moines de l'abbaye d'Aubrac sélectionnent cette race. Sous l'Empire, elle reçoit du sang des races Suisse et Brune des Alpes. Longtemps utilisée pour des travaux de force, au temps où la traction animale était employée quotidiennement par les paysans son livre généalogique (herd-book) est créé en 1893. Comme beaucoup d'autres vaches rustiques, après avoir failli disparaître dans les années soixante, l'Aubrac fait aujourd'hui partie des races qui font l'objet de plans de conservation qui visent à préserver sa vocation laitière. C'est depuis 1975 qu'elle bénéficie d'une telle aide, qui permet aux agriculteurs de continuer à la traire et aux randonneurs de continuer de la croiser sur les alpages.<o:p></o:p>

    En France, son effectif compte plus de 68.000 vaches, réparties dans sa région d'origine mais aussi dans le Tarn ou le nord de la Loire, ainsi que dans le nord de l'Italie. Le taureau Aubrac visite régulièrement les États-Unis, où son passeport portant la mention « bonne viande » lui vaut de passer la douane très facilement. La semence des taureaux est également exportée en Allemagne, au Mexique et en Guyane.

    <o:p>Fiche d'identité :</o:p>

    <o:p>La Blanc Bleue Belge </o:p>

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    <o:p>Morphologie :</o:p>

    <o:p>C'est une race d'assez grande taille, en effet elle peut atteindre les 1,45 mètre au garrot pour un poids d'environ 700 kg alors que le mâle peut atteindre le 1 300 kg. C'est une race à forte musculature, sa robe est généralement blanche avec des taches de couleur pie bleues ou noires, elle peut aussi être blanche sale ou blanche. Ses cornes sont courtes et recourbées en avant du front. Son poil est épais voir laineux chez les veaux. De plus pour certains éleveurs elle ne ressemble pas à toute les vaches mais plus à un cochon.</o:p>

    <o:p></o:p>

    <o:p>Caractéristiques :</o:p>

    <o:p></o:p><o:p>À l'origine, elle n'était que laitière mais elle est aujourd'hui aussi orientée vers la production de viande. Cette race est caractérisé par la présence du gène culard provoquant ainsi l'hypertrophie de la musculation de son arrière-train. Cependant sa morphologie lui provoque des problèmes lors de la mise bas et entraîne souvent une césarienne. Quelques fois le veau mâle à une faiblesse des pattes antérieures. Cependant elle a aussi des nombreuses qualités comme son potentiel génétique qui est intéressant en croisement avec des races laitières. </o:p>

    <o:p></o:p><o:p></o:p>

    <o:p>Origine et répartition :</o:p>

    <o:p>Cette race est originaire du Hainaut Belge, elle appartient au rameau des races du littoral de la mer du Nord. Depuis longtemps existent des vaches bleues en Belgique. Elle a sans doute une origine commune avec la bleue du Nord mais des croisemments avec la race brintannique Durham en a fait une bouchère. Après la seconde guerre mondiale, la sélection du gène culard à la station de sélection de Ciney en Belgique a abouti à la création officielle de cette race. Son herd-book a été créée officiellement en 1973. C'est la seule race mondiale où 100 % des individus sont porteurs du gène culard.<o:p> </o:p></o:p>

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    <o:p>Fiche d'identité :</o:p>

    la bleue du Nord :

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    Morphologie :

    C'est une race d'assez grande taille en effet elle mesure jusqu'à 1,45 mètre our un poids de 700 kg. Elle a de courtes cornes recourbées en avant du front et son poil est épais voir laineux chez les veaux. On l'appelle la blanc bleue car elle peut être blanche, bleue et quelque fois noire, généralement elle porte une robe blanche tachetée de gris, bleu ou noir. Ses muqueuses sont sombres.

    Caractéristiques :

    Autrefois, elle ajoutait sa force de traction à la fourniture de lait et viande. Elle produit 5300 litres par lactation mais elle a été sélectionnée sur sa viande. Elle est aussi reconnue pour ses qualités en effet c'est une race docile, qui vêle facilement. Elle a aussi une bonne adaptation aux régions humide et froide.

    Origine et répartition :

    Elle appartient au rameau des races du littoral de la mer du Nord. Elle est originaire de la région de Bruxelles et elle provient de la race bruxelloise Tirlemont, du nom d'une ville du Brabant située au nord de Bruxelles . Aujourd'hui, elle n'est plus exclusivement laitière en effet elle est selectionnée pour sa production de viande. Elle est répandue dans toute la Belgique, où elle compte plus de 15.000 têtes mais aussi dans le Nord de la France, où elle compte quelque 6.000 cornes.

    Fiche d’identité :

    La Montbéliarde :

    Morphologie :

    Sa robe est constituée de taches sur la partie supérieure du corps de couleur «pie rouge» sur fond blanc qui s'étend à la partie inférieure du corps et sur les extrémités ainsi que la queue. Sa tête est généralement toute blanche. C'est une race de grande taille en effet elle mesure entre 1,40 et 1,45 mètre au garrot pour un poids compris entre 650 et 800 kg. Les mâles quand à eut ont un poids compris entre 1 000 et 1 200 kg à l'âge adulte. C'est une race robuste mais assez fine. Ses cornes sont claires, courtes, s'incurvent vers l'avant et légèrement relevées à leur extrêmité.

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    Caractéristiques :

    C'est une bonne laitière, plus de 6000 kg de lait par an pour 296 jours, c'est aussi une excellente fromagère (taux protéique est de 32,7 kg et le taux butyreux est de 39,2 kg). Elle est aussi une mère très attentive pour ses veaux. Sa longévité et son adaptabilité son aussi de grandes qualités.

    Bien que sélectionnée majoritairement sur les performances laitières et la richesse du lait en matière azotée, les vaches en réforme et les taurillons sont très bon boucher grâce au format et à la vitesse de croissance ainsi qu'à la qualité des carcasses. De plus les vaches de réforme sont également engraissées en fin de carrière et fournissent une viande de qualité. Les veaux mâles non utilisés pour la reproduction sont engraissés et destinés à des productions de viande sous forme de veaux de boucherie ou de taurillons de 20 - 22 mois. Ils sont très recherchés et leur prix est en conséquence plus élevé.

    Enfin c'est une race assez rustique; en effet les conditions d'élevage spécifiques de la zone d'origine caractérisées par une altitude variant de 400 à 1 000 mètres et un climat continental avec des changements rapides de température et des extrêmes allant de +35°C en été à -20°C en hiver l'ont doté d'une grande rusticité.

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    Origine et répartition :

    Elle doit son nom à la région de Montbéliard, située en Franche-Comté. Son livre généalogique a été créé en 1889. Tout comme la Normande, elle a faillit disparaître au début des années 1980, supplantée par l'inévitable Holstein. Là encore, c'est la passion des français pour leurs fromages qui est en grande partie responsable du maintien de son rang dans le cheptel français.

    C'est la troisième vache laitière française derrière la Holstein et la Normande, elle compte actuellement environ 710.000 têtes, soit 12% du cheptel laitier. Nous pouvons la retrouver pour 92% en Franche-Comté, 44% en Auvergne, 56% en Rhône-Alpes, ainsi que dans l'Ouest, le Sud-Ouest, le nord-est et le centre de la France, mais aussi en Afrique du Nord et jusqu'au Moyen-Orient et en Amérique, où sa rusticité lui a permis de s'acclimater facilement.

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    Fiche d’identité :

    La Normande :

    Morphologie :

    La vache normande est avant tout l'emblème vivant de la Normandie.

    Sa robe évite au néophyte de la confondre avec aucune de ses rivales. Sur fond blanc, un manteau plus ou moins soutenu est dit "blond", quelle que soit la nuance, du fauve au roux ; il est parcouru de fines rayures brunes qui donnent l'aspect "bringé" quand leur densité augmente et disposé en tâches plus au moins dispersées qui donnent l'effet "caille", "truié" ou "moisi" suivant leur répartition ou leur intensité. Le regard doux de la Normande est accentué par des cils blancs systématiquement mis en valeur par des tâches marrons autour des yeux (ses « lunettes »). C'est une race de grande taille, 1,40 mètre en moyenne au garrot pour un poids compris entre 700 et 800 kg et 1 000 à 1 200 kg pour le mâle. Elle a un physique robuste (poitrail et hanches larges, museau « coup de poing »). Ses muqueuses sont généralement de couleur foncée. Ses cornes sont blanches, courtes et recourbées vers l'avant.

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    Caractéristiques :

    Son lait est riche en matière grasse ainsi qu'en matière protéique. Il est aussi recherché par les transformateurs et a contribué à la réputation des célèbres fromages et crèmes de Normandie. D'une manière générale, cette vache laitière est très appréciée des éleveurs pour sa rusticité, sa longétivité, sa fertilité et notamment pour sa facilité de vêlage.

    Origine et géographie :

    Certains affirment que la Normande descendrait tout droit d'une race amenée par les Vikings aux IXème et Xème siècles mais selon des spécialistes la Normande a d'abord été connue sous le nom de Cotentine avant d'être croisée avec des taureaux venus d'Angleterre. Ses effectifs ont été très durement atteints par la deuxième guerre mondiale, les troupes allemandes ayant, devant l'avancée des troupes des Alliés, laissé des fermes et des champs vides de ressources alimentaires. En 1946, elle fut la première vache à être artificiellement inséminée. Si elle figure aujourd'hui encore en très bonne place dans les prairies françaises, elle le doit avant tout à sa robustesse et aux excellentes qualités protéiques de son lait, garantes de la « bonne santé » du beurre et des fromages français, ainsi que ses qualités de bonne vache à viande.

    Aujourd'hui elle est la deuxième des vaches laitières française après la Holstein. Elle représente à elle seule 25 % du cheptel français, soit environ 1,2 million de têtes, et est présente dans plus de 40 départements français. Nous pouvons la trouver en Espagne et à Madagascar, mais aussi en Amérique du Sud, qui a adopté depuis plus de cent ans cette vache, où l'on en dénombre plusieurs millions (notamment en Colombie, au Brésil et au Vénézuela). Elle serait même en train de s'installer au pays du Soleil Levant.


    Fiche d'identité :

    La pie rouge des plaines :

    C'est la deuxième race française pour la production laitière avec des lactations plus courtes que la moyenne.

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    Morphologie :

    Sa robe est pie rouge, ses cornes sont en croissant dirigées vers le bas.
    C'est une race de grande taille en effet elle mesure 1,45 mètre au garrot pour 750 kg chez la vache et 1,50 mètre our 1 000 kg pour le taureau.

    Caractéristiques :

    C'est une race laitière à tendance mixte axée sur la production de lait. Elle produit en lactation environ 8300 kg par lactation avec  42,6 % de matière grasse. Sa morphologie lui permet aussi de bien valoriser les carcasses des vaches de réforme. De plus, les veaux issus de père de race bouchère sont recherchés et les taurillons sont lourds.

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    Origines et répartition :

    La pie rouge des plaines est originaire de la Bretagne. Elle a été créée vers 1966 lors d'un croisement avec la race armoricaine et des bovins pie rouge originaires des Pays-Bas et d'Allemagne. Dans les années 1980, des apports de sang holstein ont permi d'améliorer les aptitudes laitières de la race.

     

    Aujourd'hui on la trouve en France dans les régions de l'Ouest : notamment en Bretagne, en Haute-Normandie, dans le Centre, ainsi que dans le Massif Central. Le cheptel compte environ 35 000 vaches reproductrices dont 10000 inscrites.

     

    Fiche d’identité :

    La Salers :

    Morphologie :

    Cette montagnarde est de grande taille, 1,40 mètre au garrot et robuste, avec une poitrine large et des membres forts et bien d'aplomb. Elle pèse en moyenne 750 kg. Ses cornes sont longues, en forme de lyre, couleur vieil ivoire et aux extrémités plus foncées. Son mufle est clair et ses onglons sont noirs. Son poil est long, frisé, de couleur acajou uniforme, à l'exception de taches blanches au niveau du pis. Sa robe presque rouge en fait une des vaches françaises les plus foncées.

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    Caractéristiques :

    Sa morphologie en fait une vache très bien adaptée aux climats rudes et aux sols pauvres. Elle peut ainsi marcher très longtemps et sur n'importe quel terrain caillouteux ou humide. De plus elle est appréciée pour la qualité de son lait, pour sa rusticité et ses aptitudes au vêlage. C'est aussi une bonne nourrice qui est capable d'allaiter deux veaux à la fois. Elle est aussi très appréciée pour sa viande "rouge et savoureuse, riche en persillée" et de qualité reconnue par les professionnels de la distribution et de la restauration. Le label rouge Salers initié en 2004 renforce cette image.

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    Origine et répartition :

    La Salers est une très ancienne race, originaire du Cantal en France, dans la région du Massif Central. Cette race fut améliorée au XIXème siècle par Tyssandier d'Escous, celui là même qui la rendit célèbre sous le nom de "race de SALERS". Elle fait partie de ces nombreuses races françaises qui ont failli disparaître après 1945. La création de son livre généalogique en 1908 consacra les caractères originaux de cette race. En 1930, le troupeau de Salers comptait plus de 650.000 têtes, au service de la production de lait et de taurillons, mais aussi employées aux travaux de force. La motorisation de l'agriculture contribua largement à sa récession. Jusqu'en 1974, année de l'adoption en France d'un plan de conservation et de relance de la race, le nombre de Salers diminua dangereusement sous le coup de nombreux croisement avec la race Charolaise. Aujourd'hui elle possède deux rameaux : allaitant et laitier. 95 % des effectifs sont utilisés pour la production de viande et 5 % pour la production laitière déstinée à la fabrication de fromage. Elle est la Quatrième race allaitante de France avec 205 000 vaches sur le territoire mais les deux tiers se trouvent dans le berceau de la race. Le dernier tiers se retrouve dans près de 90 départements notamment dans le Grand-Est, le Grad-Ouest et le Centre de la France. Elle est aussi présente dans 25 pays. En Amérique du Nord et en Australie notamment, où elle a conquis de nombreux élevages et où elle est reconnue pour ses qualités de bonne mère et pour sa viande.

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    Fiche d'identité :

    La Simmental française :

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    De nombreuses études économiques ont démontrés l'intérêt d'une race équilibrée lait/viande pour améliorer la rentabilité d'un élevage dans les zones herbagères. Il n'est donc pas étonnant de voir la Simmental française, race mixte par excellence, se développer dans les régions du Massif Central. Elle compte aujourd'hui plus de 5 000 inséminations dans cette zone.

     

    Morphologie :

    Elle mesure environ 1,41 mètre au garrot pour 700 kg alors que le mâle mesure environ 1,55 mètre pour 1 100 kg. Sa robe est pie-rouge avec des taches rouge clair, voire blondes, qui couvrent presque la totalité des flancs et du dos. Sa tête, son ventre et ses pattes sont généralement blanches.

    Caractéristiques :

    Elle produit environ 7 000 kg de lait par an qui est un lait riche en matière protéique. Elle participe à l'élaboration des fromages AOC comme le comté, le mont d'or ou le laguiole. De plus elle a une bonne valorisation de sa carcasse et lors de croisement avec une race à viande, elle permet d'obtenir des veaux lourds et n'a pas de mal à les élever, vu sa production laitière.

    Aussi elle a d'autres atouts par exemple c'est la race laitière qui présente les intervalles vêlage/vêlage les plus courts. Elle est aussi très connue pour sa résistance naturelle aux mammites.

    Origine et répartition :

    Cette race fait partie de la grande famille des pie rouge des montagnes. Elle est élevée dans le jura français depuis longtemps. Elle tient son nom de la vallée de la Simme qui se trouve en Suisse. On la trouve surtout en Franche-Comté et en Bourgogne. Dans le monde, l'effectif de la race simmental atteint 40 millions de têtes, réparties dans tous les continents.

     

     

    Fiche d’identité :

    La Tarentaise

    Morphologie :

    La Tarentaise, également appelée Tarine, elle se reconnaît à sa robe de couleur brun fauve uniforme, qui peut légèrement varier d'un jaune foncé à un rouge léger. La robe est plus foncée chez le mâle. C'est une race assez petite puisqu'elle mesure entre  1,30 et 1,35 mètre, la femelle pèse entre 500 et 580 kg et le mâle entre 600 et 1 000 kg. Ses cornes sont assez courtes et plus ou moins en forme de lyre, écartées et légèrement rejetées vers l'arrière.  

     Caractéristiques :

    C'est une montagnarde, elle est bien adaptée aux variations de température et aux terrains accidentés. Sa corpulence plus faible que beaucoup d'autres laitières lui permet également d'avoir de bonne capacités d'endurance. Ses qualités lui permettent aussi d'être embauchées l'été comme travailleuses saisonnières dans les stations de ski françaises, où elles veillent à l'entretien des prairies pentues qui constitueront les pistes de ski. La Tarentaise est élevée pour ses capacités laitières (4.850 kg de lait en 2004) et fromagère : son lait riche en matières grasses (le taux « butyreux » qui était de 35.8°/°° en 2004 et un taux protéique de 32.3°/°°) et azoté ont donné aux Français des fromages tels que l'emmental et la tomme de Savoie, mais aussi le beaufort, fromage également à pâte cuite et à la saveur plus relevée que les autres fromages de la même famille. La Tarentaise est souvent associée, de par ses qualités fromagères, à l'Abondance, qui a également quelques très jolies cartes de visite. 

    Elle a de très bonnes aptitudes à la reproduction : fertilité et vêlages sans assistance. Elle est aussi très resistante à diverses maladies notamment parasitaires.

    Elle est aussi utilisée en élevage allaitant dans le Massid Central en croisemment pour ses qualités maternelles et en pure race pour la finesse « du grain de viande » et un bon rendement en muscle (65 à 72 %).

    Origine et répartition :

    C'est une vache typiquement française, son nom vient de la vallée de la Tarentaise (en Savoie, non loin d'Albertville, le long de l'Isère), mais elle doit néanmoins ses origines à des bovins bruns indo-asiatiques. Elle a pris le nom de Tarentaise en 1863, son livre généalogique a été créé en 1888. Elle a atteint son apogée dans le cheptel français dans les années 1960, alors qu'elle comptait environ 150.000 têtes (sans compter les taureaux), avant de redescendre à la population actuelle, stabilisée autour des 80.000 cornes. En France, le troupeau de Tarentaises compte environ 30.000 têtes, regroupées principalement dans les Alpes et le Massif Central. Elle représente d'ailleurs la moitié du cheptel savoyard. Ses premières visites à l'étranger furent tournées vers l'Afrique du Nord, où climat et relief avaient naturellement éliminé la plupart des autres races de laitières. La Tunisie fait partie des premiers pays d'exportation vers cette zone géographique. En Italie, elle se fait appeler Tarina. Les qualités de cette vache l'ont rendu grande voyageuse puisqu'elle est également présente dans de nombreux autres pays, de l'Amérique du Nord à l'Inde, de l'Himalaya à l'Égypte, en passant par l'Amérique du Sud et l'Albanie, soit un total de plus de vingt pays répartis sur quatre continents. Elle est arrivée aux États-Unis en 1973.

     

    fiche d’identité :

    La Vosgienne :

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    Morphologie :

    C'est une race de taille moyenne, entre 1,30 et 1,35 mètres au garrot pour un poids maximum de 650 kg chez la femelle et un poids compris entre 900 et 1 000 kg chez le mâle. Sa tête est courte, surmontée d'une paire de cornes à pointes noires recourbées vers le haut et son museau est large et brun. Sa robe est noire (parfois gris très foncé) et blanche, mouchetée avec deux bandes blanches plus ou moins régulières sur le dos et le ventre. Sa mamelle est rose et les trayons sont noirs.

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    Caractéristiques :

    Comme toutes les montagnardes française, la Vosgienne est avant tout réputée pour la qualité de son lait. Sa production annuelle est d'ailleurs tout à fait honorable, avec 4.400 kg de lait en moyenne. Elle est aussi une très bonne fromagère. Son identité de montagnarde européenne lui doit également d'avoir très souvent, autour du cou, une magnifique cloche. Elle est une excellente marcheuse, très robuste et peu sensible aux variations de température.

    Origine et répartition :

    Elle vient des Vosges et est d'origine suisse, elle ressemble d'ailleurs à l'ancienne race Simmental. Elle a compté jusqu'à 125.000 têtes en France au début du XXème siècle. La pression des autres races laitières ou bouchères l'a peu à peu repoussée sur les hauts pâturages. Le troupeau de Vosgiennes françaises s'établissait aux environs de 3.000 individus au début des années 1970. Un plan de relance datant de 1977, financé par le Ministère de l'Agriculture, a permis son maintien jusqu'à présent (à plus de 8.500 bêtes), et sa réinscription au Catalogue officiel des races de vaches françaises. C'est grâce à un noyau d'éleveurs «irréductibles» de la vallée de Munster, que la Vosgienne a été sauvée : ils étaient convaincus, et l'histoire récente leur donne raison, qu'il serait catastrophique de perdre une aussi bonne fromagère, qui sait se contenter des pâturages difficiles du massif vosgien. S'il est possible que du sang suisse coule dans ses veines, il n'en demeure pas moins qu'en Europe, cette vache est essentiellement présente dans cette région de France. On la retrouve en Alsace, tout au long de la « route des crêtes » et dans tout l'Est de la France. Les Allemands et les Belges sont aujourd'hui de plus en plus intéressés par cette montagnarde agile et résistante aux changements de température.

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    Salon de l'agriculture 2006

     


  • Commentaires

    1
    freddd
    Jeudi 16 Avril 2009 à 22:12
    bsr ton blog est g?al c est tr?bien document?on y trouve une mine d'informations et les photos sont superbes.?nt agriculteur et m occupant aussi des vaches de mes parents je te remercie car grace a ton blog j ai une autre vision des vaches car s en occupper tous les jours n est pas une partie de plaisir et le prix du lait ne nous encourage pas non plus .ton blog nous montre les belles fa?tes de ce m?er si dur et nous encourage a perseverer envers et contre tout.merci
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    2
    amazoneverte@yahoo.f
    Lundi 26 Juillet 2010 à 18:35
    bonjour

    je importateur de semences bovins au maroc et je suis tres intressai a des information

    merci
    3
    cameg
    Vendredi 20 Janvier 2012 à 17:38
    trop bien
    4
    nbvghj
    Samedi 4 Mai 2013 à 13:07
    dhsdkhdgvjkhsejkohserjkgd,fhkhgfiofgghnvhgbnbn
    5
    nbvghj
    Samedi 4 Mai 2013 à 13:07
    dhsdkhdgvjkhsejkohserjkgd,fhkhgfiofgghnvhgbnbn
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