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Phénomène naturel
Qu'est ce qu'un phénomène naturel ?
Ce sont des manifestations plus ou moins "bouleversantes" de la nature. Les phénomènes considérés comme phénomène naturel que ceux dont aucune activité du vivant n'intervient.
Les phénomènes naturels peuvent se résumer pour la majorité d'eux par une libération d'énergie. Cette libération d'énergie peut être plus ou moins rapide, plus ou moins importante, c'est ce qui qualifie son intensité.
Les différentes catégories de phénomène naturel :
- Les phénomènes géologiques : Nous trouvons dans cette catégorie les séismes, le volcanisme et les mouvements de terrain.
- Les phénomènes météorologiques : Nous trouvons les précipitations, le vent, les trombes et les cyclones, la foudre et enfin les températures extrêmes.
- Les phénomènes astronomiques :
- Les phénomènes atmosphériques :
- Les phénomènes hydrologiques : Nous avons les mouvements des mers et des océans, les crues des rivières, les crues torrentielles, les raz de marée, les marées de tempête et les laves torrentielles.
- Les phénomènes nivologiques : Ce sont les avalanches
- Les autres phénomènes : Nous avons les météorites, les glaciers, les gaz et les phénomènes sous-marins.
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Ecosystème
Nom masculin (grec : oikos qui veut dire habitat). Ce terme est apparu en 1935 par le botaniste anglais Georges Tansley.
L'écosystème est une unité fonctionnelle constitué de deux ensembles qui interagissent :
- La biocénose : composée de l'ensemble des êtres vivants (végétaux, animaux, micro-organismes) qui trouvent dans le milieu les conditions nécessaires a leur développement. L'ensemble de ces êtres constitue une communauté ou biocénose.
- Le biotope (milieu) : environnement géologique, pédologique et atmosphérique. C'est le milieu chimique et physique dans lequel vivent les animaux et les végétaux. Ce milieu est l'élément du non vivant de l'écosystème. C'est aussi celui qui renferme la majorité des ressources nécessaires à la vie. Il varie selon les écosystèmes. Par exemple dans un étang, il est composé d'eau et de substances dissoutes (oxygène, gaz carbonique et sels minéraux).
La biocénose et le biotope constituent deux éléments indissociables qui réagissent l'un sur l'autre pour former un système plus ou moins stable, c'est l'écosystème. Ainsi, un étang ou une forêt constituent chacun un écosystème. L'ensemble des écosystèmes formant la biosphère (mince couche superficielle de la Terre occupée par les êtres vivants).
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L'énergie hydraulique
C'est la plus puissante des énergies renouvelables.
L'énergie hydraulique a été l'une des premières énergies domestiquée par l'homme. Au milieu du XIXème siècle est apparue l'hydroélectricité. En Europe, la France est le pays le plus équipé en installations hydroélectriques après l'Italie. Il y a environ 1 730 petites centrales hydroélectriques (PCH) de moins de 8 MW ce qui permet de couvrir 1,5 % de la production électrique nationale.
Elle représente aujourd'hui 19 % de la production totale d'électricité dans le monde et 13 % en France. La France compte 399 barrages soit plus de 95 % au total de la puissance hydroélectrique installée. En 2008, 80 % d'entre eux étaient exploités par EDF.
Qu'est ce que l'énergie hydraulique ?
Cette énergie utilise l'énergie fournie par le mouvement de l'eau sous toute ses formes (que ce soit chute d'eau, cours d'eau, marée,...) pour transformer la force motrice en électricité. Ce mouvement peut être utilisé directement (moulin à eau) ou converti (énergie électrique dans une centrale hydroélectrique).
Principe de fonctionnement :
Utilise la force de l'eau au niveau des barrages pour faire tourner des turbines couplées à des alternateurs. Le but est de produire de l'électricité.
La quantité d'énergie hydraulique produite dépend de 2 facteurs : le débit de la rivière et la hauteur de chute. Ainsi une faible masse d'eau tombant de haut produira donc la même quantité d'électricité que beaucoup dévalant un faible dénivelé.
Centrale hydro-électrique
source : ADEME
Il existe différents types de barrages :
- les barrages de chutes ou de lacs en montagne,
- les barrages au fil de l'eau dans les zones de plaine.
Deux types d'énergies hydrauliques :
On peut aussi distinguer les usines marée motrices et hydroliennes. Pour les premières on utilise le phénomène d'attraction/répulsion entre la terre et la lune. Les autres sont des sortes d'éoliennes installées sous l'eau.
- l'énergie hydraulique issue de la hauteur de chute et du débit d'un cours d'eau (barrages) :
De nos jours, à l'image des moulins à eau d'autrefois, l'eau fait tourner une turbine qui entraîne un générateur électrique qui injecte les kilowattheures dans le réseau. Ces derniers sont ensuite convertie dans une centrale hydroélectrique en énergie électrique.
Ces centrales ont cependant de nombreux inconvénients, en effet, leurs coûts de construction est important, le nombre de site permettant leur installation est limité, de plus lors de fortes tempêtes le risque zéro au niveau de la rupture des barrages n'existe pas. De plus, elles ont un impacts sur l'environnement :
* Le barrage peut être un frein à la migration des espèces aquatiques. C'est ce qu'on appelle la fragmentation écologique. Cependant sur les constructions récentes la loi oblige à présent de créer des échelles à poissons (dispositif permettant aux poissons de franchir un obstacle créé par l'homme sur un cours d'eau).
* Les modifications hydrauliques (barrages) bouleversent le débit naturel et saisonnier des cours d'eau, ils ont donc un impact sur le niveau des nappes phréatiques mais aussi sur les écosystèmes présent en amont et en aval du barrage. Elles entrainent aussi une modification de la qualité des eaux.
* Le barrage modifie les structures écologiques et facilite les "invasions biologiques"(terme défini en 1966 par Williamson). Les écosystèmes qui sont en présence d'un barrage se reconstituent plus ou moins rapidement (un écosystème serait recréé à 99 % sur une période d'environ 30 ans) mais jamais à l'identique. Ils y a donc une modification des écosystèmes originels.
- les énergies marines (énergie des marées, des vagues et des courants marins)
Ces énergies sont basées sur l'énergie marémotrice. C'est l'énergie issue des mouvements de l'eau, créés par les marées. Pour capter cette énergie il faut utiliser des hydroliennes qui fonctionnent sur le même principe que les éoliennes à une différence près qu'elles sont sous l'eau. Ce sont des turbines sous-marines qui utilisent l'énergie cinétique des courants marins pour produire de l'électricité. La turbine de l'éolienne permet la transformation de l'énergie hydraulique en énergie mécanique qui est ensuite transformée en énergie électrique par un alternateur.
Ces hydroliennes ont des avantages mais elles ont aussi des inconvénients. Principal avantage, en utilisant l'énergie marémotrice, elles exploitent une énergie inépuisable, non polluante et prédicitve. Leurs inconvénients : leur accessibilité n'est pas toujours très facile (dépend du degré des marées), elles peuvent provoquer des perturabtions mineures pour les poissons.
Bien que les coûts de construction soit élevé l'énergie hydraulique a un bilan assez positif, en effet par exemple les coûts de maintenance sont raisonnables et les installations prévues pour durer. De plus l'énergie hydroélectrique est stockable mais la production d'hydroélectricité est limitée par la réserve d'eau disponible.
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Les races de cochon :
Les races classiques
Ce sont les races que l'on retrouve en croisement dans la majorité des élevages de porcs français.
Nous avons parmi ces races classiques :
Le landrace :
Cette race est originaire du Danemark et de Suède. Cette race a été introduite en France dans les années 1930. Leur robe est claire avec peu de poils. Ces animaux sont caractérisé par un corps allongé et fin avec des oreilles tombantes dirigées vers l'avant. C'est une race de grande taille, les truies adultes pèsent 300 kg et peuvent donner naissance à 19,7 porcelets par an en moyenne. Douces et bonnes laitières, les truies sont réputées pour leurs qualités maternelles.
Le landrace tient la seconde place dans l'élevage porcin français (30% du cheptel porcin de France).
Le large white du Yorkshire :
Cette race est originaire du Nord-Est du Royaume-Uni (comté de Yorkshire), elle a été introduite en France dans les années 1920. Cette race a une robe claire avec peu de poils. Elle se caractérise par un corps moins allongé que le landrace et des oreilles relevées.
Le piétrain :
Cette race est originaire du village de Piétrain en Belgique. C'est une race de taille moyenne, sa robe est claire tachetée de noir et parfois de roux. Elle porte les oreilles tombantes, cette race a les pattes plus courtes que les autres races, trapues avec le dos large. Ces animaux produisent une grande quantité de viande par rapport à leur poids.
C'est la deuxième race en Belgique après le Landrace Belge.
Le duroc :Cette race est originaire d'Amérique du Nord. Le duroc porte une robe rousse brune uniforme. D'aspect rustique, cette race présente un corps allongé, des membres forts et des oreilles tombantes.Les races rustiques
En France il existe 6 races dites rustiques ou locales qui sont des anciennes races régionales. En voie de disparition, des programmes génétiques sont engagés pour pouvoir les sauvegarder.
La race basque :
Cette race est originaire du Pays Basque. Les animaux se caractérisent par une robe bicolore, un corps trapu et des oreilles tombantes. Elevée en plein air, cette race est adaptée à la marche en montagne et à des conditions climatiques qui peuvent être dures.
La race gasconne :
Cette race est originaire de Gascogne dans le Sud Ouest de la France. Les porcs se caractérisent par une robe noire comprenant beaucoup de poils (soies). Cette race également élevée en plein air est rustique et vigoureuse.
La race cul noir du Limousin :
Cette race est originaire du Limousin dans le centre de la France. C'est une race ancienne et rustique dont la croissance est lente. Les animaux présentent une robe bicolore claire et noire. La tête, la croupe et les membres postérieurs présentent des parties noires. Les animaux présentent une taille moyenne, un corps trapu et des oreilles à demi-dressées.
La truie cul noir du Limousin est connu pour ses qualités d'excellente laitière.
La race blanc de l'ouest :
La race blanc de l'ouest est une vieille race de l'ouest de la France (Bretagne, Pays de la Loire et Normandie). Elle se caractérise par une robe claire, un grand corps allongé avec des grandes oreilles tombantes.
La race bayeux :
Originaire de haute et basse Normandie, cette race présente une robe claire tachetée de noir. De grande taille, les animaux ont des oreilles tombantes.
La race corse :
Cette race originaire de Corse vient d'être officiellement reconnue du fait d'un travail de définition des critères permettant de la reconnaître. La couleur de la robe peut varier mais elle est généralement de couleur sombre (brun et noir). Cette race est de petite taille, le corps est allongé avec des oreilles semi tombantes.
Il existe de nombreuses autres races à travers le monde, mais qui ne sont pas présentes sur le territoire français. Il y a quelques décennies, l'Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) avait introduit des races chinoises Meishan et Jiaxing très prolifiques pour les croiser avec des races européennes et obtenir des animaux plus prolifiques. Cependant le problème de ces races, c'est qu'elles donnent des viandes grasses qui ne correspondent pas aux attentes des consommateurs français. Le développement de ce programme ne s'est pas traduit par la diffusion de façon massive des animaux croisés issus de ce programme génétique.
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