• Le pissenlit

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    Genre : Taraxacum.

    Nom botanique : Taraxacum officinale.

    Nom communs : dent-de-lion, florion d'or, laitue des chiens, dent de chien, salade de taupe, couronne ou tête de moine, tête de moineau, liondent, pichaulit, cochet et chopine.

    Origine : Il vient d'Eurasie, présente partout dans le monde.

    Parties utilisées : La racine, la fleur et les feuilles.

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    Détail du fruit du pissenlit

    (Chaque akène est surmonté d'un pappus, structure plumeuse en forme de parapluie provenant de la différenciation du style et du calice).

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    Propriétés :

    Le pissenlit a de nombreuses utilisations médicinales. Il est dépuratif, diurétique et tonique (bon pour le visage et le teint).

    Il est utilisé comme remède contre l'artériosclérose, l'arthrite, la cellulite, le cholestérol, les problèmes de foi, la goutte, les rhumatismes, la constipation, les verrues,...

    Il est riche en sels minéraux, provitamine A, vitamines B et C.

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    Culture, cueillette et stockage :

    Le pissenlit peut pousser jusqu'à 3 000 mètres d'altitude, sa multiplication se faisant par semis de graines. Cette plante vivace mesure entre 5 cm et 40 cm. La cueillette des feuilles et des fleurs se fait au début du printemps, en effet il faut cueillir avant que la fleur jaune ne sorte, la racine quand à elle est arrachée au début du printemps ou à l'automne.

    Il faut les conserver non lavés dans un endroit frais et dans un sac plastique afin qu'ils ne sèchent pas.

    Un peu d'Histoire :

    Le pissenlit vient d’Asie où il était une importante source de nourriture et de médicaments. Avant l’an 1000, les médecins arabes s’en servaient déjà comme médicament. Au Moyen-Âge, en France il était utilisé en médecine comme plante diurétique. Mais il n'aurait réellement été cultivé que depuis le XIXème siècle.

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  • Le cochon chercheur de truffes :

    Le cochon est un bon chercheur de truffes, même su aujourd'hui cette activité est peu pratiqué certains éleveurs attachés à la tradition continuent à utiliser des porcs truffiers.

    Qu'est ce que la truffe ?

    La truffe est surnommée depuis des siècles le "diamant noir". C'est un champignon très prisé des gastronomes.

    Sa grande particularité est qu'elle pousse sous terre en se liant en réseau avec un arbre ou une plante, ce qui rend la détection de ce champignon complexe.

    Parmi toutes les variétés de truffes, seules 4 sont recherchés :

    - la truffe noire du Périgord,

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    - la truffe blanche du Piémont,

    - la truffe de Bourgogne,

    - la truffe de Saint-Jean (appelée aussi truffe d'été).

    Pourquoi le cochon ?

    Comme c'est un grand amateur de ce champignon, l'homme a eu l'idée de s'en servir comme instrument de recherche. De plus, il n'a pas besoin de dressage spécifique puisque son odorat et sa boulimie naturelle font l'affaire.

    Comment appelle t-on la chasse à la truffe ?

    L'opération de chasse à la truffe est appelée "cavage" du nom du piolet (cavadou) qui est l'outil le plus utilisé pour déterrer kes truffes sans les abîmer.

    Elle a lieu entre Septembre et Avril, c'est-à-dire quand les champignons sont arrivés à maturité.

    A ce moment là on utilise le flaire du cochon. Après lui avoir donné à manger une ou deux truffes il suffit de le lâcher dans la nature. Il se met alors à chercher en fouillant la terre, lorsqu'il a trouvé il se met à creuser pour la récupérer. C'est à cet instant que l'éleveur doit faire attention pour éviter qu'il ne l'a dévore.

    Pour cela il lui donne un petit coup sur le groin et lui donne à manger en substitution des fèves ou des châtaignes (aliments dont il raffole aussi).


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  • Pour la Sauvegarde du Grand Noir du Berry

     

    Cela fait maintenant 8 ans que le domaine des Amourettes dans le département du Cher a vu le jour. Cette station permet de maintenir la race du Grand Noir du Berry. Ce fut la première a se développer dans la région permettant la reproduction et la préservation de cette race.

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    L'histoire commence dans les années 1980 à Lignières. A cette époque les Thiaulins de Lignières, une association sur la conservation des traditions populaires du Berry s'inquiète de la raréfaction de l'âne dans la région. La réelle prise de conscience n'aura cependant lieu qu'en 1986, à partir de là des études sont menées sur cette race et les premières recherches effectuées garderont environ 80 animaux pour prétendre être définis comme appartenant à ce que l'on nommera bientôt la race du Grand Noir du Berry. Sous l'impulsion de Mic Baudimant les choses vont évoluer rapidement, en effet il va faire le tour des propriétaires et noter les caractéristiques et autres dimensions qui serviront à la description du standart de la race.

    En 1993, l'association française de l'Ane Grand Noir du Berry (AFAGNB) nait. C'est grâce à cette association que le standart de la race verra le jour. En 1994, la race est officiellement reconnue par les pouvoirs publics.

    Ce sera la première association à bénéficier d'une structure de reproduction et d'élevage de jeunes mâles pour l'amélioration de la race. Le rôle de l'association étant la promotion de l'élevage et de l'utilisation du Grand Noir.

    Aujourd'hui le Grand Noir du Berry est la 2ème race d'ânes reconnues en France.

    Déjà, dès 1994, l'association avait défini les caractéristiques d'un futur "pôle du cheval et de l'âne" mais il a fallut attendre 2000 pour que le projet aboutisse. En effet en 1999 le Conseil Général du Cher acquiert le domaine des "Amourettes" sur la commune de la Celle-Condé.

    Le domaine fait 107 hectares, il se trouve dans le berceau de la race. Dirigé par Philippe Hubert. Ce domaine permet de faire découvrir un grand nombre d'activités au grand public :


    • Un cheptel d'Âne Grand Noir du Berry spécialement sélectionné afin de procéder à la découverte de cette race asine,

    • Une station de reproduction mise à la disposition des éleveurs équidés,

    • Un espace sportif conçu afin de proposer des concours aussi bien pour les chevaux que pour les ânes ainsi qu'un parcours cross pour les compétitions de haut niveau,

    • Un accueil pour les groupes scolaires pour profiter d'une journée "nature",

    • Des formations variées s'adressant à des étudiants ou des personnes souhaitant se perfectionner dans un domaine spécifique,

    • Un hébergement pour les ânes et ânesses Grand Noir du Berry ou un suivi médical spécifique,

    • Un hippodrome permettant au département de garder sa place dans le milieu des courses hippiques.

    Leur site internet :

    http://afagnb.free.fr/afagnb/acceuil/acceuil.htm

    Pôle du Cheval et de l'Âne- Domaine des Amourettes
    BP21-18160 LA CELLE-CONDE
    Tel: 02-48-60-28-12
    De novembre à mi-avril du lundi au vendredi de 10h à 12h et de 14h à 17h
    De Pâques à La Toussaint, tous les jours de 10h à 17h
    Visite libre et gratuite (guidée sur demande pour les groupes)


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  •  Les éoliennes arrivent dans notre paysage

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    Nouveau dossier sur la construction d'éolienne dans le Berry :

    Et oui le Berry c'est chez moi, il était donc important pour moi que je vous parle de la construction des éoliennes dans ma région. Je vous invite à suivre au cours des prochains mois ce projet pharaonique.

    Les projets d'éoliennes dans le Berry sont nombreux mais c'est tout près de ma ville que j'ai décidé de suivre l'évolution des éoliennes.

    Au départ il y avait 7 projets de parc éolien dans le Cher, aujourd'hui seul 4 sont toujours d'actualité.

    Celui que nous suivrons est situé entre Saint-Georges-Sur-Arnon et Migny.  Le chantier a déjà débuté avec la préparation du terrain qui accueillera 19 éoliennes, le reliement de l'ensemble par des voies de communication permettant ainsi le passage des camions pour l'installation. Il c'est ensuite prolongé par la phase du coulage des fondations des pieds des futures éoliennes. Il y a quelques semaines les premiers camions se relayaient sur le site afin d'apporter les 80 tonnes de ferrailles, les 480m3 de béton nécessaire aux fondations.  

    Le montage des éoliennes en elles-mêmes ne devraient avoir lieu que durant l'été. Il semblerait que pour monter les éoliennes une grue de 800 tonnes devrait arriver prochainement et que pour l'emmener quelques 21 convois exceptionnels se relairont. Un très beau spectacle à venir et à voir ! 

    Ce volet important du chantier débute par les 2 éoliennes proches de la RN151 à hauteur de Saint-Georges-sur-Arnon : "Ce sont les Joyeuses et les Tilleuls qui seront d'abord réalisées. Ces éoliennes seront branchées sur le réseau en septembre comme c'est prévu par convention avec EDF" explique Jacques Pallas, le maire de Saint-Georges-sur-Arnon.

    Les éoliennes devraient mesurer 100 m de haut, elles apporterons environ 96 Gigawatt par an.

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    Premier parc éolien Berrichon

    C'est un projet important pour l'avenir de la commune, en effet ce sera le 1er parc éolien du Berry. D'après le maire le planning devrait être respecté sauf en cas de très grande intempéries "le rythme devrait rester celui qui est prévu : à savoir la réalisation de trois pieds d'éoliennes par semaine".

    -Suite du chantier-

    Le chantier avance à grand pas. En ce moment se déroule le racordement du futur parc éolien à l'usine électrique.

    Pour cela ils ont creusé une tranchée de 12,6 km de long. Pour réaliser cette tranchée, ils ont utilisé une trancheuse de 800 CV qui réalise des trous d'une profondeur de 1,10 mètres environ. Les câbes ont ensuite été déroulés dans le fond et avant que les trous ne soient rebouchés une couche de sable y a été déposé.

    D'après le chef de chantier, " le chantier avance à une vitesse de 1 200 mètres par jour. C'est moins rapide que ce que nous faisons d'habitude car nous devons disposer du sable sur les câbles pour les protéger contre l'agression des pierres." Le raliement entre les deux points ne devrait se terminer que dans trois semaines et les premières éoliennes devraient fonctionner dès le mois d'octobre.

    Où seront-elles situées ?

    Il y aura en tout 67 éoliennes dans le département de l'Indre.

    13 janvier  2009 trois pales d'éolienne de 44 mètres de long ont été transportées par trois camions. Elles ont été fabriquées dans le nord de l'Europe et transportées en bateau jusqu'à Dieppe avant d'être prises en charges par les camions.
    Fin janvier la première éolienne est sortie de terre,  elle est située dans le parc des Barbes d'Or sur la commune de Migny.

    Source : la Nouvelle République









































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